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dorothyparker

17 novembre 2011

Entre cauchemars et fantasmes...

Je rentre chez moi après le travail. Je suis fatiguée. Il y a d’abord un sorte de grosse porte parisienne de couleur assez vive à passer puis une cours assez large et mon appartement est là au rez de chaussée, de grande porte fenêtre donne sur cette cours. Je me sens soulagée de rentrer chez moi, il y a mon chat dans cette cours, je le fais rentrer.

De longs rideaux blancs cachent la fenêtre.

Je pense être en sécurité dans mon cocon avec mon chat et voilà que d’un coup l’atmosphère change. Mon chat n’est plus vraiment lui un peu comme dans Simetierre de Stephen king. Mon chat est étrange. Je me couche dans le lit, cette chambre est juste à coté du corridor de l’entrée, on peut même apercevoir  rideaux et la cour à travers d’ici.

Je m’allonge. Mon chat vient me retrouver dans mon lit. Il ronronne, et là cet animal porte un air malsain. Il commence à se transformer en homme. IL devient T .mon collègue. Et il me tient fermement il me force à accepter des baisers et des caresse, je me débat toujours dans un état de douleur, les bras et les jambes comme engourdis. Je le supplie d’arrêter, mais ça ne sert à rien. Je me sens trahie par cet animal tant aimé. Je sens son haleine et son odeur de tabac qui me répugne.

Voilà il est tard et mon concubin doit rentrer, je parie la dessus. Il arrive en effet, il va me libérer, mais l’homme se retransforme en chat. Il sort pour la porte quand O. rentre. J’essaie d’expliquer à Olivier mais il ne comprend pas, il pense que je délire, et il veut que notre chat rentre dans la maison. Comment faire pour lui faire comprendre sans que l’on me considère comme une folle.

 Le lendemain, il y a des tonnes de chats partout dans la cour, de toutes les couleurs.

J’explique à mes voisins de ne pas laisser rentrer ces chats, mais ils ne comprennent pas. Ils se disent que ce sont mes chats qu’ils les connaissent, qu’ils sont inoffensifs.

Ils permettent aux chats de rentrer chez moi, et de disposer de moi à leur guise.

 

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28 mai 2011

Je suis avec Lui. Il semble se comporter à peu

Je suis avec Lui. Il semble se comporter à peu près normalement. Il est plus jeune (cheveux plus courts et moins blancs qu’aujourd’hui).

Il semble aussi moins fatigué (traits moins tirés, visage plus rond et souriant). Visage moins fermé.

Nous nous baladons dans des rues pavées comme au milieu d’une vieille ville (le vieux Tours par exemple). C’est le soir, l’atmosphère est détendue, la lumière est chaude, je le trouve beau et élégant. Mais je l’observe (comme à mon habitude maintenant), je le surveille du coin de l’œil, je suis inquiète d’un moment  l’autre sa maladie peut prendre le dessus et tout peut basculer.

Comme tout va à peu près bien, je décide de  l’inviter à se joindre à moi et mes amis (dont une amie proche) pour diner.

L'amie proche, ne dira rien, je lui ai déjà parlé de sa maladie donc tout se passera bien. De plus dans mon rêve contrairement à la réalité, Il est content de se balader et de se joindre à moi pour diner. Et je suis bien avec lui.

Je me dis que ça lui fera du bien et lui changera les idées,  j’ai envie de partager ce moment avec lui, je ne veux pas le voir partir tout seul, comme chaque fois, me sentant à la fois abandonnée et l’abandonnant. Ce soir nous avons le temps, ce soir c’est permis ! Je suis tranquille seule, sans angoisse, je peux rester un peu avec lui. Et le restaurant est juste à coté, ce n’est pas loin pour lui. Il est d’accord, il a un long manteau élégant. On arrive au restaurant, l'amie proche est un peu surprise, je me dis qu’on va penser que je suis en couple avec lui, mais c’est pas grave, sa maladie l’empêche d’avoir la moindre attention à mon égard, et moi je veux profiter d’être avec lui et apaisée, c’est tellement rare de pouvoir être libre avec lui.

 Nous entrons, et nous asseyons sur les petits bancs, l'amie proche est face à moi. Je sens de l’inquiétude en moi, mais je suis heureuse d’être là avec Il enfin tranquille avec lui sans le stress d’olivier : ce soir c’est permis ! Je peux m’occuper de lui et de moi.

Et puis on décide de commander, Il décide d’y aller seul. Pourquoi l’en empêcher? J’ai peur que cela se passe mal mais je ne veux pas le mettre dans l’embarras ni le freiner dans sa décision. En effet parfois Il se vexe si on lui fait remarquer les handicaps dus à sa maladie.  Je le laisse faire tout en le couvrant du regard.

Et puis là pris de tremblements, il chancèle devant le bar. Tout le monde le regarde, je m’approche en courant.

Il tombe au sol et commence à se transformer sous mes yeux. Il est en proie à de violents spasmes, et se recroqueville sur lui sous la douleur je pense car il semble atrocement souffrir physiquement (ça me fait penser à un film d’horreur où les gens se transforment en rats). Lui prends aussi une position de fœtus. Moi je veux l’aider mais je ne sais pas comment faire, il souffre tellement que je ne peux le toucher, je suis perdue.

Je ressens l’horreur de mon impuissance, d’assister à cela sans pouvoir adoucir cette douleur. Ses membres diminuent, son visage se rabougrit, je suis impuissante, il semble se décomposer devant moi. Je regarde autour de moi, paniquée, je hurle de douleur et de désespoir de ne pouvoir le soulager.

 

 

 

 

9 décembre 2010

La cage utérus

Je me retrouve en assise dans un fauteuil roulant tout blanc en blouse médicale post opératoire blanche, dans un hôpital tout blanc, j’ai les jambes légèrement écartées, seuls mes cheveux noirs ressortent.

Je suis un peu affolée, on me ballade en fauteuil roulant dans des pièces vides et froides, totalement blanches éclairées par des néons qui augmente cette couleur blanchâtre. Je suis gênée par cette lumière violente, j’ai l’air toute petite, je suis entourée de trois médecins et mes cheveux noirs sont une touche de couleur noire très petite dans cette pièce cubique qui m’englobe.

Je dois faire des examens médicaux comme une sorte d’échographie pelvienne. Finalement tous ces médecins se retrouvent autour de moi, m’observent et donne leur verdict (c’est comme l’heure du jugement, comme des juges autour de moi qui donne leur verdict). Il va falloir m’enlever l’utérus, j’attends ça et j’ai peur je veux m’enfuir, mais je ne peux pas je suis coincée dans ce fauteuil roulant.

Il ya un médecin derrière moi qui tient mon fauteuil. Je me sens piégée, je suis venue pour un examen et on veut m’enlever l’utérus.

Lorsqu’ils me font part de leur diagnostique, je m’affole, je ne veux pas, j’ai peur, je suis prise au piège et j’ai une image très violente qui apparaît devant mes yeux : mon ventre ouvert et béant, et lorsqu’ on le referme il me reste de gros trous au niveau des ovaires et des énormes cicatrices, mon ventre présente un trou vide, béant et même si on le renferme c’est sanguinolent. Dans mon image, toutes mes cicatrices ressortent et elles sont énormes et rougies.

Pour me rassurer, ils me proposent une prothèse d’utérus. Je regarde cette prothèse, elle ressemble à une boite carré, avec deux sortes de trompes sur les cotés, c’est énorme, je me dis que ça n’a pas la bonne forme, que ça ne va jamais rentrer dans mon ventre à la place de l’utérus.

J’ai des nausées quand je me vois avec ce corps étranger à l’intérieur de mon ventre, ça va me faire mal, je ne veux pas. Je ne peux pas discuter avec les médecins. Ils tout ça pour mon bien.  Je vis un cauchemar.

réveil

2 décembre 2010

Ouh ma tete est malade!

Je vais à mon  rendez vous médical pour les céphalées. En fait j’y suis déjà. Le lieu est bondé, je suis dans un grand espace très moderne, la pièce est carré, avec au centre un tas d’appareils et de machines (scanners ou autres) médicaux, le tout en forme de carré. Tout est noir ou en acier (métal), même le carrelage au sol est noir. Il y a une file d’attente entre deux barres de fer qui correspondent à l’entrée du carré (sorte de labyrinthe). De l’autre coté de la base du carré, il y a une sorte de guichet où l’on va payer. Je fais la queue comme tout le monde, finalement mon tour arrive. Je suis assez mal à l’aise de devoir passer ma consultation médicale devant tous ces gens, même si je m’éloigne un peu. Le médecin est une femme d’origine asiatique, tout de noir vêtue. Elle porte des lunettes avec un tour en plastique noir. Elle est très petite, cheveux long et noir, très sèche et mal aimable, elle n’a pas envie de s’embêter à donner des explications à tous ces patients, qui ne comprennent rien et n’y connaissent rien non plus la bande d’ignares !

Donc elle me fait rentrer dans le carré- labyrinthe infernal des engins médicaux si bien que je suis un peu à l’arrière du carré. (de l’autre coté du carré). Là je dois me déshabiller, pas totalement mais je me retrouve en robe chemise noire et chaussettes noires, je suis moi aussi tout habillée de noir, cette robe cache à peine ma culotte, tout ça pour que ce médecin m’observe la tête, j’ai du mal à comprendre mais j’obéis.

Elle commence mon examen par une sorte de « scan » de mon cerveau, elle me fait m’asseoir sur un tabouret rotatif avec un coussin noir rond sur le dessus puis elle m’enroule la tête dans un gros tensiomètre (ça ressemble aussi à une grosse ceinture lombaire), je vois ça de loin, j’ai l’air totalement ridicule.

Ensuite elle finit par me débarrasser de « mon casque » et elle regarde les résultats du scan qui apparaissent sur une autre de ces machines.

  j’observe moi aussi les résultats, je vois qu’il y une population beaucoup plus dense de petits points noirs d’un coté de la feuille que de l’autre, elle m’explique (avec dédain et sans un regard) que ce que l’on visualise sur cette planche de résultat par le biais de petits points noirs correspond en fait aux électrons présents dans mon cerveau.  D’ailleurs on voit nettement quantité d’électrons dans mon cerveau est bcp plus dense à droite qu’à gauche. Je me dis et lui fis part de mon avis : «  c’est peut être due au fait que mes migraines se présentent principalement du coté droit ». Elle me regarde d’un air désabusé et exaspéré par mes questions, elle me répond sèchement « non, cela prouve que vous êtes en grosse dépression. Je suppose aussi que vous avez mal à la cheville et sur le coté de la jambe droite. » Je lui réponds « effectivement j’ai mal sur le coté droit de la jambe mais je pensais que cela venait du dos » Elle me coupe la parole «  Mais non, cela vient de votre cerveau, je vais vous prescrire un remède contre cela ». Là elle me fait signe de la suivre, je suis toujours en chemise noire, et continue à avancer dans le carré, j’avance aussi vers le guichet de paie petit à petit. Là une ordonnance sort d’une machine. Je suis totalement désemparée et déprimée. Puis elle me dit «  pour votre cerveau, je vais vous prescrire des électrochocs ». J’essaie de lui répondre et de lui parler, mais devant son visage totalement fermée, je ne dis rien, je suis juste déprimée, je n’ai aucune explication et elle ne me soigne pas ce pour quoi je suis venue c'est-à-dire les migraines et elle veut me faire des électrochocs. A partir du moment où elle a vu mon état dépressif, j’avais encore moins de valeur à ses yeux. Elle m’emmène vers la sortie du carré ; la caisse.

J’attends avec ma chemise ras les fesses pour payer. Les hommes me regardent, j’ai honte. Ils regardent mes jambes. Je commence à m’énerver. Je veux parler au médecin. Un homme derrière moi faisant la queue pour payer, semble aussi désemparé et malheureux, il me regarde ainsi et comprend mon malheur. Il essaie de me calmer, mais ça ne marche pas. Il me fait un peu peur aussi il ressemble à un Frankenstein triste. Je retourne dans la file de départ du carré, je me mets en colère, je hurle, je pleure, je gêne le médecin qui m’ignore et me prends pour une pauvre fille. Je lui dis que je ne comprends pas son traitement, je veux sauter par-dessus les appareils pour aller chercher le médecin caché derrière les machines  dans ce carré. Mais on m’en empêche, O. arrive pour me chercher et me calmer mais il n’y arrive pas, je pleure.

25 novembre 2010

Le tourbillon

Je suis dans une grande ville comme paris. Il ya des trains ou métro aériens qui
passent , du monde et du bruit. Il n’y a pas de couleur enfin si il ya que du
marron un dégradé de marron comme dans les photos sépia ou alors comme si tout
ce qui nous entoure vivait l’automne et prenait ses couleurs.( quand je l’ai
revu en réalité, il portait une veste marronnée, ressemblant
fortement à celle que je portais en seconde)
Je suis dans un des quartiers branchés de la ville. Je regarde au travers des
fenêtres des bars, je suis seule et je suis triste, je suis à la recherche de
JC. Je sais qu’il n’ait pas loin dans un de ces bars.
Je finis par le trouver, je regarde par la fenêtre, je le vois très nettement,
c’est bien lui avec un grand manteau. Il est assis autour d’une table
rectangulaire et massive avec des amis. Là il parle, il semble animé et tenir
une vraie conversation. Ses amis l’écoutent, il a de la force.
Je suis malheureuse car je n’ai pas le droit à tout cela moi. Il ne me parle
plus, ne me regarde plus, ne vit plus en ma présence. J’envie tous ces amis pour
ce qu’il leurs donne.
Je veux pleurer.
(Ça me rappelle ce qui se passe, c’est mon malheur ça, de ne plus avoir de
paroles ni rien de sa part, que le vide, le néant)
Je veux essayer de le retrouver de prendre un verre avec lui seule, car lorsque
je suis dans le même café que lui-même si il y a ses amis, il se terre dans un
silence, les yeux dans le vide et des que je pars il s’anime. (en réalité, je
suis jalouse de sa dernière petite copine dont il mets le travail en valeur sur
son site, j’ai l’impression qu’il la respecte et son travail aussi, pas comme
moi qui ne suit qu’un objet de désir, ça me met en colère, et je peux pas lui en
parler , il hurle.)
Donc je me retrouve seule le jour suivant à marcher le long des bars dans la
nuit enfin toujours dans cette couleur marron et je continue à cherche JC, je ne
le trouve pas , je le cherche, je pleure, il y a du vent je suis dans un
tourbillon rectiligne qui m’absorbe le long des rues, j’avance sans marcher
c’est le vent qui m’emmène, et tout est flou au loin, je cherche JC, je ne le
trouve plus, il me manque.

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18 octobre 2010

Je suis une jeune maman

(en rêve) bien évidemment.

Mon enfant est une petite fille sans cheveux d’environ 1 an qui ressemble beaucoup aux poupées d’Arman : à la fois sale, effrayante, et fascinante.

Le lieux : une sorte de vieil hôtel miteux  et lugubre. Il y a un grand couloir sans fenêtre, une très pièce sur la gauche du couloir et en face de cette pièce un petit cinéma tout aussi vide.

Je suis la mère d’une fille qui m’effraie, mais que j’aime. Elle , à l’inverse me déteste et prend un plaisir malsain à me faire souffrir , à me faire du mal. A travers elle , au travers de son corps de petite fille via des mutilations très violentes qu’elle s’inflige à chaque fois que je m’approche d’elle , que je m’approche de ma petite fille, que j’essaie de la consoler. Elle est là seule dans cette grande pièce sombre et vide, avec son couteau et ses coupures : énormes coupures sur des petits membres. Je suis dans le couloir, juste à l’entrée de sa chambre.

Ça me fait tellement de mal, je suis désespérée. Si je m’approche où je lui parle elle me regarde, me souris de façon haineuse et se mutile.

Je pleure, je la supplie d’arrêter et de me laisser prendre soin d’elle.

Elle me terrorise. Je l’aime.

Puis elle décide de partir avec cet homme, mais elle a grandi elle doit avoir une dizaine d’année, elle n’a toujours pas de cheveux. Elle décide d’aller dans cette salle de cinéma. Je lui dis non, mais elle sourit encore plus, elle veut me faire du mal et il va en profiter , je suis spectatrice. Je ne peux rien faire, je veux vomir. Je veux tuer cet homme.

Pourquoi m’inflige t’elle cela ? Elle me regarde en partant dans cette sale de cinéma, elle me nargue.

Je l’aime mon enfant.

Et puis elle redevient enfant, petite fille, elle dégage quelque chose de démoniaque. Comment l’arrêter. Pourquoi elle se détruit comme cela, on dirait qu’elle aime ça , qu’elle horreur.

Et puis elle prend une bouteille d’acide, je n’ose plus lui parler ni lui dire non, elle me regarde je la boire cette bouteille. Et à cet instant je sais que c’est la fin, qu’elle va mourir, sa bouche saigne et elle me sourit toujours. Je tombe avec elle, je tombe de douleur, je hurle, je l’implore du regard, c’est trop.

Elle s’est empoisonnée et ça lui brûle tout, je meurs avec elle.

Ma mère me rejoint dans le couloir, et commence à m’insulter, que je suis un monstre, que je n’essaie pas d’aider ma fille. Je tente en vain de lui expliquer, que je ne peux m’approcher d’elle, et qu’elle va mourir. Puis je hurle, je dis à ma mère de partir, que c’est ma fille, que je veux être avec elle car elle va mourir.

Elle meurt petit à petit, je suis impuissante. Je meurs de douleur et de chagrin.

18 octobre 2010

De retour

Je reviens partager avec vous mes aventures nocturnes.
Contente de vous retrouver.

5 mars 2007

A la maternelle.

sab_petite

22 février 2007

Moi par JC

jambesweb

22 février 2007

la piscine

Je dois me faire à l'idée que je dois aller à la piscine...je nage bien d'ailleurs sur le dos, ça tombe bien c'est ce que je dois faire du dos crawlé pour le dos.
Bref...
je pense à ça, la piscine, me baigner avec les autres, mes pieds mouillés par de l'eau qui semble propre mais qui est forcément sale, mes pieds humides...cela me rappelle mes cauchemars et je résiste, ça me fait peur et me dégoute un peu...
Et puis cette fatigue à combattre encore et encore...
Bref...
J'ai rêvé...J'allais à la piscine. Il n'y avais pas grand monde. une piscine pour moi et quelques autres. dont un homme séduisant et musclé.
je me dois de nager. je plonge. l'eau est clair , j'ai un maillot noir avec un bonnet noir. L'homme séduisant nage bien.
Je m'allonge sur le dos, je flotte...c'est normal...mais au moment où j'essaie d'avancer , l'eau est lourde.
J'ai un mal fou à sortir mes bras de l'eau ( pour nager le dos crawler), ça me fait mal, j'ai l'impression que je vais couler.
je vois l'homme à coté qui nage, sans aucune gêne...je ne comprends pas , es t il si fort?
Je persiste, mais l'eau ne coule pas l'eau est dure, je n'arrive pas à atteindre la frontière entre l'eau et l'air.
Je n'arrive pas à me libérer, je ne comprends pas. Pourquoi les autres nagent et pas moi.
c'est tellement douloureux, tellement dur, je m'épuise...

bref...
je me suis réveillée, bien décidé à aller à cette foutue piscine.
J'y suis allée , je n'ai pas plongé, et j'ai bien nagé.
J'ai été génée par mes pieds humides, par le contact (non souhaité) avec les corps des autres personnes dénudées elles aussi.
je me suis rendue compte que c'était étrange la piscine. c'est un lieu de passage, rapide.
tout le monde se ressemble, avec nos bonnets sur la tête, tout le monde a le corps caché par l'eau, personne ne se parle, on se regarde vaguement si l'on se croise au tournant au travers de nos lunettes.
Il n'y a pas d'échange, on vient pour le sport. c'est tout.
Et je me suis détendue en nageant sur le dos, l'eau m'a laissée nager pas comme dans mon rêve, l'eau m'a encouragé, elle ne m'a pas piégée.

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