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dorothyparker
18 octobre 2010

Je suis une jeune maman

(en rêve) bien évidemment.

Mon enfant est une petite fille sans cheveux d’environ 1 an qui ressemble beaucoup aux poupées d’Arman : à la fois sale, effrayante, et fascinante.

Le lieux : une sorte de vieil hôtel miteux  et lugubre. Il y a un grand couloir sans fenêtre, une très pièce sur la gauche du couloir et en face de cette pièce un petit cinéma tout aussi vide.

Je suis la mère d’une fille qui m’effraie, mais que j’aime. Elle , à l’inverse me déteste et prend un plaisir malsain à me faire souffrir , à me faire du mal. A travers elle , au travers de son corps de petite fille via des mutilations très violentes qu’elle s’inflige à chaque fois que je m’approche d’elle , que je m’approche de ma petite fille, que j’essaie de la consoler. Elle est là seule dans cette grande pièce sombre et vide, avec son couteau et ses coupures : énormes coupures sur des petits membres. Je suis dans le couloir, juste à l’entrée de sa chambre.

Ça me fait tellement de mal, je suis désespérée. Si je m’approche où je lui parle elle me regarde, me souris de façon haineuse et se mutile.

Je pleure, je la supplie d’arrêter et de me laisser prendre soin d’elle.

Elle me terrorise. Je l’aime.

Puis elle décide de partir avec cet homme, mais elle a grandi elle doit avoir une dizaine d’année, elle n’a toujours pas de cheveux. Elle décide d’aller dans cette salle de cinéma. Je lui dis non, mais elle sourit encore plus, elle veut me faire du mal et il va en profiter , je suis spectatrice. Je ne peux rien faire, je veux vomir. Je veux tuer cet homme.

Pourquoi m’inflige t’elle cela ? Elle me regarde en partant dans cette sale de cinéma, elle me nargue.

Je l’aime mon enfant.

Et puis elle redevient enfant, petite fille, elle dégage quelque chose de démoniaque. Comment l’arrêter. Pourquoi elle se détruit comme cela, on dirait qu’elle aime ça , qu’elle horreur.

Et puis elle prend une bouteille d’acide, je n’ose plus lui parler ni lui dire non, elle me regarde je la boire cette bouteille. Et à cet instant je sais que c’est la fin, qu’elle va mourir, sa bouche saigne et elle me sourit toujours. Je tombe avec elle, je tombe de douleur, je hurle, je l’implore du regard, c’est trop.

Elle s’est empoisonnée et ça lui brûle tout, je meurs avec elle.

Ma mère me rejoint dans le couloir, et commence à m’insulter, que je suis un monstre, que je n’essaie pas d’aider ma fille. Je tente en vain de lui expliquer, que je ne peux m’approcher d’elle, et qu’elle va mourir. Puis je hurle, je dis à ma mère de partir, que c’est ma fille, que je veux être avec elle car elle va mourir.

Elle meurt petit à petit, je suis impuissante. Je meurs de douleur et de chagrin.

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