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dorothyparker
2 décembre 2010

Ouh ma tete est malade!

Je vais à mon  rendez vous médical pour les céphalées. En fait j’y suis déjà. Le lieu est bondé, je suis dans un grand espace très moderne, la pièce est carré, avec au centre un tas d’appareils et de machines (scanners ou autres) médicaux, le tout en forme de carré. Tout est noir ou en acier (métal), même le carrelage au sol est noir. Il y a une file d’attente entre deux barres de fer qui correspondent à l’entrée du carré (sorte de labyrinthe). De l’autre coté de la base du carré, il y a une sorte de guichet où l’on va payer. Je fais la queue comme tout le monde, finalement mon tour arrive. Je suis assez mal à l’aise de devoir passer ma consultation médicale devant tous ces gens, même si je m’éloigne un peu. Le médecin est une femme d’origine asiatique, tout de noir vêtue. Elle porte des lunettes avec un tour en plastique noir. Elle est très petite, cheveux long et noir, très sèche et mal aimable, elle n’a pas envie de s’embêter à donner des explications à tous ces patients, qui ne comprennent rien et n’y connaissent rien non plus la bande d’ignares !

Donc elle me fait rentrer dans le carré- labyrinthe infernal des engins médicaux si bien que je suis un peu à l’arrière du carré. (de l’autre coté du carré). Là je dois me déshabiller, pas totalement mais je me retrouve en robe chemise noire et chaussettes noires, je suis moi aussi tout habillée de noir, cette robe cache à peine ma culotte, tout ça pour que ce médecin m’observe la tête, j’ai du mal à comprendre mais j’obéis.

Elle commence mon examen par une sorte de « scan » de mon cerveau, elle me fait m’asseoir sur un tabouret rotatif avec un coussin noir rond sur le dessus puis elle m’enroule la tête dans un gros tensiomètre (ça ressemble aussi à une grosse ceinture lombaire), je vois ça de loin, j’ai l’air totalement ridicule.

Ensuite elle finit par me débarrasser de « mon casque » et elle regarde les résultats du scan qui apparaissent sur une autre de ces machines.

  j’observe moi aussi les résultats, je vois qu’il y une population beaucoup plus dense de petits points noirs d’un coté de la feuille que de l’autre, elle m’explique (avec dédain et sans un regard) que ce que l’on visualise sur cette planche de résultat par le biais de petits points noirs correspond en fait aux électrons présents dans mon cerveau.  D’ailleurs on voit nettement quantité d’électrons dans mon cerveau est bcp plus dense à droite qu’à gauche. Je me dis et lui fis part de mon avis : «  c’est peut être due au fait que mes migraines se présentent principalement du coté droit ». Elle me regarde d’un air désabusé et exaspéré par mes questions, elle me répond sèchement « non, cela prouve que vous êtes en grosse dépression. Je suppose aussi que vous avez mal à la cheville et sur le coté de la jambe droite. » Je lui réponds « effectivement j’ai mal sur le coté droit de la jambe mais je pensais que cela venait du dos » Elle me coupe la parole «  Mais non, cela vient de votre cerveau, je vais vous prescrire un remède contre cela ». Là elle me fait signe de la suivre, je suis toujours en chemise noire, et continue à avancer dans le carré, j’avance aussi vers le guichet de paie petit à petit. Là une ordonnance sort d’une machine. Je suis totalement désemparée et déprimée. Puis elle me dit «  pour votre cerveau, je vais vous prescrire des électrochocs ». J’essaie de lui répondre et de lui parler, mais devant son visage totalement fermée, je ne dis rien, je suis juste déprimée, je n’ai aucune explication et elle ne me soigne pas ce pour quoi je suis venue c'est-à-dire les migraines et elle veut me faire des électrochocs. A partir du moment où elle a vu mon état dépressif, j’avais encore moins de valeur à ses yeux. Elle m’emmène vers la sortie du carré ; la caisse.

J’attends avec ma chemise ras les fesses pour payer. Les hommes me regardent, j’ai honte. Ils regardent mes jambes. Je commence à m’énerver. Je veux parler au médecin. Un homme derrière moi faisant la queue pour payer, semble aussi désemparé et malheureux, il me regarde ainsi et comprend mon malheur. Il essaie de me calmer, mais ça ne marche pas. Il me fait un peu peur aussi il ressemble à un Frankenstein triste. Je retourne dans la file de départ du carré, je me mets en colère, je hurle, je pleure, je gêne le médecin qui m’ignore et me prends pour une pauvre fille. Je lui dis que je ne comprends pas son traitement, je veux sauter par-dessus les appareils pour aller chercher le médecin caché derrière les machines  dans ce carré. Mais on m’en empêche, O. arrive pour me chercher et me calmer mais il n’y arrive pas, je pleure.

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