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dorothyparker
28 mai 2011

Je suis avec Lui. Il semble se comporter à peu

Je suis avec Lui. Il semble se comporter à peu près normalement. Il est plus jeune (cheveux plus courts et moins blancs qu’aujourd’hui).

Il semble aussi moins fatigué (traits moins tirés, visage plus rond et souriant). Visage moins fermé.

Nous nous baladons dans des rues pavées comme au milieu d’une vieille ville (le vieux Tours par exemple). C’est le soir, l’atmosphère est détendue, la lumière est chaude, je le trouve beau et élégant. Mais je l’observe (comme à mon habitude maintenant), je le surveille du coin de l’œil, je suis inquiète d’un moment  l’autre sa maladie peut prendre le dessus et tout peut basculer.

Comme tout va à peu près bien, je décide de  l’inviter à se joindre à moi et mes amis (dont une amie proche) pour diner.

L'amie proche, ne dira rien, je lui ai déjà parlé de sa maladie donc tout se passera bien. De plus dans mon rêve contrairement à la réalité, Il est content de se balader et de se joindre à moi pour diner. Et je suis bien avec lui.

Je me dis que ça lui fera du bien et lui changera les idées,  j’ai envie de partager ce moment avec lui, je ne veux pas le voir partir tout seul, comme chaque fois, me sentant à la fois abandonnée et l’abandonnant. Ce soir nous avons le temps, ce soir c’est permis ! Je suis tranquille seule, sans angoisse, je peux rester un peu avec lui. Et le restaurant est juste à coté, ce n’est pas loin pour lui. Il est d’accord, il a un long manteau élégant. On arrive au restaurant, l'amie proche est un peu surprise, je me dis qu’on va penser que je suis en couple avec lui, mais c’est pas grave, sa maladie l’empêche d’avoir la moindre attention à mon égard, et moi je veux profiter d’être avec lui et apaisée, c’est tellement rare de pouvoir être libre avec lui.

 Nous entrons, et nous asseyons sur les petits bancs, l'amie proche est face à moi. Je sens de l’inquiétude en moi, mais je suis heureuse d’être là avec Il enfin tranquille avec lui sans le stress d’olivier : ce soir c’est permis ! Je peux m’occuper de lui et de moi.

Et puis on décide de commander, Il décide d’y aller seul. Pourquoi l’en empêcher? J’ai peur que cela se passe mal mais je ne veux pas le mettre dans l’embarras ni le freiner dans sa décision. En effet parfois Il se vexe si on lui fait remarquer les handicaps dus à sa maladie.  Je le laisse faire tout en le couvrant du regard.

Et puis là pris de tremblements, il chancèle devant le bar. Tout le monde le regarde, je m’approche en courant.

Il tombe au sol et commence à se transformer sous mes yeux. Il est en proie à de violents spasmes, et se recroqueville sur lui sous la douleur je pense car il semble atrocement souffrir physiquement (ça me fait penser à un film d’horreur où les gens se transforment en rats). Lui prends aussi une position de fœtus. Moi je veux l’aider mais je ne sais pas comment faire, il souffre tellement que je ne peux le toucher, je suis perdue.

Je ressens l’horreur de mon impuissance, d’assister à cela sans pouvoir adoucir cette douleur. Ses membres diminuent, son visage se rabougrit, je suis impuissante, il semble se décomposer devant moi. Je regarde autour de moi, paniquée, je hurle de douleur et de désespoir de ne pouvoir le soulager.

 

 

 

 

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